vendredi 17 février 2012

D’après Louis REYBAUD, Le fer et la houille, 1874


Il y a moins d’un siècle, le Creusot n’existait pas, même de nom. Le site était bien choisi : du charbon à fleur de sol, du minerai de fer à peu de distance et, comme moyen de transport, le canal du centre qui unit la Saône à la Loire.
Quand le train débouche dans la vallée du Creusot, on croirait pénétrer dans un cratère d’où s’échappent des torrents de fumée sillonnés de langues de feu. A peine à travers ces tourbillons est-il permis d’entrevoir la forme confuse des objets : les colonnes de fonte, une cheminée qui émerge d’un lit de vapeur.

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