Il y a moins d’un siècle,
le Creusot n’existait pas, même de nom. Le site était bien choisi : du
charbon à fleur de sol, du minerai de fer à peu de distance et, comme moyen de
transport, le canal du centre qui unit la Saône à la Loire.
Quand le train débouche
dans la vallée du Creusot, on croirait pénétrer dans un cratère d’où
s’échappent des torrents de fumée sillonnés de langues de feu. A peine à
travers ces tourbillons est-il permis d’entrevoir la forme confuse des
objets : les colonnes de fonte, une cheminée qui émerge d’un lit de
vapeur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire